| Monsieur Arthur PIRARD Mon Cher Arthur, Nous nous sommes rencontrés au début de l'année scolaire 1969 après 2 années non concluantes chez André Castille, son cours de religion était trop pointu pour moi. Tu m'a dit avec ta voix caractéristique qu'André était ton collègue et que je n'avais pas à la ramener contre lui une seule fois! Ce fût très clair. Nous nous sommes revus au BC Haneffe 2 ans plus tard, toi mon entraîneur de basket et moi l'ado devenant adulte. Je n'étais pas une joueur très talentueux, mais un jour à Saint-François Xavier Verviers, tu m'a fait monté au jeu en fin de partie car nous étions mené de 5 points. Voilà ce que tu m'as glissé à l'oreille: "Phil, la grande chose dont tu es capable maintenant à 3 minutes de la fin du match, c'est de bloquer l'extérieur qui floche sans arrêt, tu lui flanque 5 fautes, il ne faut plus qu'il marque un seul panier, t'as compris?" Le mec n'a plus marqué un seul point, j'ai fais mes 5 fautes, je suis sorti à 30 secondes du sifflet final, Tchounet à marqué et on a gagné de 2 points! En classe comme sur un terrain de basket, tu m'as fait comprendre ce qu'était la vraie vie, celle qui m'attendait, celle dont je rêvais, celle qui ne serait que la mienne, mais avec une droiture et une correction hors de tous soupçons. Ce mardi 6 juin 2023, nous sommes beaucoup trop peu de représentants de l'Ecole d'Hôtellerie de Liège (Gérard Gorges, Raymond Dejong, Bernard d'origine asiatique dont j'ai oublié le nom, une ou deux personnes et moi!) à Robermont pour te souhaiter le meilleur des départs de cette Terre que tu as tant défendu contre vents et marrée. Tu savais parfaitement que tout ce monde partait en couille et bien à ta façon, tu t'es investi dans différentes associations de défense des Hommes et de la Nature. Ta famille t'as rendu un hommage exceptionnel bien mérité et moi en écrivant ce billet, je me remémore tous les beaux moments que tu m'as donné sans jamais rien me demander en contrepartie. C'est ça la réalité de la vie Merci Arthur. Je suis certain que la haut tu dois gueuler avec tes deux mains en porte voix:
"ALLEZ LES GARS ON VA AU CHARBON ET ON VA GAGNER!
Philippe Renard 1973
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