| Docteur Luc SANTER Aussi longtemps que ma mémoire remonte, il était là, un repère réconfortant au cœur de notre existence. Guérissant nos maux à partir de nos mots, déchiffrant nos souffrances avec une sagacité remarquable, notre médecin se transformait en confident dévoué, orchestrant la symphonie de la guérison avec une passion inébranlable.
Dans le doux crépuscule de ses heures, il travaillait sans relâche, tel que Jean-Jacques Goldman l'a si magnifiquement chanté dans "Il changeait la vie", touchant le cœur de ceux qui croisaient son chemin. Son nom, « Santer », était résolument un aptonyme, une harmonie parfaite entre son essence et sa vocation.
Cependant, au sein de cette symphonie de dévouement, un couplet manquait, une ode dédiée à celui qui guérissait bien plus que des corps. Son engagement dépassait les normes, transformant les salles d'attente en sanctuaires de guérison, et les diagnostics en mantras de réconfort. Il était bien plus qu'un praticien, il était un artisan de la médecine, repoussant les limites conventionnelles pour apporter soulagement et réconfort.
Aujourd'hui, alors que nous lui disons adieu, son héritage persiste comme une mélodie douce et réconfortante dans nos cœurs. Il a changé nos vies, éclairant notre chemin de soins bienveillants et d'espoir. Son départ laisse un vide immense, les souvenirs défilent dans ma tête comme un film mais malheureusement cette fois la réalité a dépassée ce que nous pensions être de la fiction tant il était résilient et fort. Son impact demeurera , vibrant dans les souvenirs de ceux dont la vie a été touchée par cet "ange de la médecine". Ce couplet manquant, une déclaration d'amour à son dévouement infini, s'ajoute à la chanson de nos vies, un écho éternel de gratitude. Au revoir à notre super héros du quotidien notre « Goldman « ( Gregory Mercier)
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