Paul, mon cousin le plus proche, qui a été pour moi comme un frère et que je croyais inoxydable, tu es parti sans que je puisse te dire au revoir. Pourtant nous nous étions rencontrés mi-octobre et alors que tu devais connaître les prémices de ta maladie, tu ne m'en a rien dit. Pas plus que ton entourage ne m'a informé de l'évolution inquiétante de cette dernière. je le regrette infiniment car j'aurais voulu être à tes côtés avant le passage de la "Grande Faucheuse". Ton départ me touche profondément et ce ne sont pas des mots convenus, souvent creux, prononcés pour l'occasion par beaucoup de connaissances.
Ces circonstances ainsi que la situation sanitaire actuelle ne me permettent plus de m'adresser à toi hélas, que de manière virtuelle. Maintenant tout est devenu virtuel ! Le monde a bien changé depuis le temps de notre enfance. Celui de l'école primaire dans notre village et des niches faites à la ferme de tes Parents avec la bienveillance de ton Papa - mon Oncle - celui du scoutisme porteur de valeurs et plus tard, celui de nos mémorables sorties entre potes. Sans oublier les interminables parties de belotte effectuées en compagnie d'amis aujourd'hui disparus. Que de souvenirs ! Enfin, c'était une autre époque...
Qu'il me soit en outre, permis dans ces circonstances pénibles de te remercier du fond du coeur pour l'apaisement que pendant notre jeunesse ta présence m'a apporté et pour tous les bons moments que nous avons passés ensemble.
Toi qui me disais "avoir le foi du charbonnier", il est certain que tu sièges à présent en bonne place au Paradis. Je compte sur toi pour, le moment venu, m'y accueillir dans la joie et la sérénité et que nous puissions y connaître ensemble avec la Famille réunie, la Vie Eternelle.
Cher Paul, je t'aimais bien et te souhaite de reposer en Paix.

Jean-Claude LEDOUBLE- 30-11-20