| Monsieur Albert VROONEN Ah, Albert ! Trois décennies de cyclisme partagé. En semaine, le samedi (mes sorties préférées, où nous nous entendions si bien), le dimanche au club, les cyclosportives et les séjours en France. J’ai aussi eu l’honneur - j’insiste sur le mot - de t‘avoir comme patient à plusieurs reprises et surtout après ton accident de janvier 2005 quand j'ai pu t’aider à, littéralement, te remettre en selle. J’ai également pu te soulager un peu, expression douloureusement adéquate, les derniers temps. Et nous discutions des courses pro. que tu suivais toujours avec passion. Tu parlais haut et fort chez Emile. C’est , entre autres, ce que retiendrons de toi beaucoup de nos amis. Cette voix - « cent mètres à droite ! tout droit ! attention ! » - qui nous guidait avec autorité lors de nos sorties et qui s’était éteinte à cause de la maladie. Je remonterai sur mon vélo dès demain, le coeur serré et la larme à l’oeil. Tu seras avec moi. Toute ma gratitude d’avoir pu faire partie, comme tu le disais, de tes intimes. Mes plus sincères condoléances à Betty et Stéphanie. Marc
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